Made with racontr.com

Conserver les savoir-faire

Fabrice Richard est son seul employé, il travaille 10 à 12 heures par jour, il fait lui-même les pliages de étuis cartonnés des carnets. Huit plis par boîte, 100 boîtes par heure. L’artisanat est pour lui synonyme de qualité. Et de personnalisation. Ce qui ne l’empêche pas les grandes séries : il donne l’exemple du mois de mai 2014, avec une production comprise entre 30 000 et 50 000 carnets.


L’artisanat, ce sont aussi des métiers, comme celui de son typographe que Fabrice Richard admire. Le travail de la main, ce savoir-faire, il se voit comme un devoir de contribuer à le faire perdurer : « le résultat est tellement beau que ça m’embêterait que ça se perde. » Et ce n’est pas un combat d’arrière-garde : aux Etats-Unis, dans la mouvance hypster, les machines de typographie sont très utilisées, « ça sera là dans 5-6 ans en France ».

^

^

Pour Fabrice Richard, grande quantité et artisanat ne sont pas inconciliables. Il suffit d’y mettre du sien.

+

sommaire